- DÉFINITIONS DRESSAGE les gros mots de l'équitation (tiré de l’échelle de progression versus 2014.)
1. ACCORD DES AIDES
2. ACTION DU CHEVAL
3. ACTIVITÉ
4. ACCULEMENT, ACCULER (S’)
5. AIDES
6. AISANCE
7. ALLONGEMENT
8. AMPLITUDE
9. APPUI
10. APPUYER
11. ASSIETTE
12. ASSOUPLISSEMENTS DU CHEVAL
13. ATTITUDE DU CHEVAL ou cadre
14. AU-DESSUS DE LA MAIN
15. BATTRE A LA MAIN
16. BATTUE
17. CADENCE
18. CEDER
19. CESSION A LA JAMBE
20. CHEVAL SUR LA MAIN
21. CHEVAL ROND
22. CONCAVE-CONVEXE
23. CONTACT
24. CONTRE-GALOP et GALOP A FAUX
25. CONTRE LA MAIN
26. CORRECTION DE L’ALLURE
27. CREUSER SE (le cheval)
28. CROISEMENT
29. CROUPE AU MUR
30. DEMI-PARADE, DEMI-ARRET
31. DEMI-VOLTE ET VOLTE RENVERSEE
32. DÉJUGER
33. DEUX PISTES (MOUVEMENTS de)
34. DESCENTE D'ENCOLURE
35. DETENTE
36. DEVELOPPEMENT
37. DIAGONALES (Aides)
38. ECHELLE DE PROGRESSION
39. ELASTICITE
40. EN DEDANS DE LA MAIN, (S') ENCAPUCHONNER
41. ENGAGEMENT
42. ENTABLER (S’)
43. EPAULE EN DEDANS
44. EPAULE DEVANT, EPAULE EN AVANT
45. ÉQUILIBRE
46. EXTENSION D’ENCOLURE
47. FIGURE
48. FIXITÉ
49. FLEXIBILITÉ
50. FLEXION
51. FOULÉE
52. HARMONIE MUSCULAIRE
53. IMPULSION
54. INCURVATION
55. IRRÉGULIÈRE / ALLURE
56. JAMBE ISOLÉE
57. JUGER (SE)
58. JUSTE
59. LÂCHER LA MAIN
60. LATÉRAL
61. LATÉRALES (Aides)
62. LATERALISEE (allure)
63. LÉGÈRETÉ
64. LIANT
65. LOCOMOTION
66. LONGITUDINAL (assouplissements dans le sens)
67. MÉJUGER
68. MISE EN MAIN
69. SUR LA MAIN
70. MOUVEMENT
71. OPPOSITION
72. PERMEABILITE
73. PAS
74. PIROUETTES, DEMI-PIROUETTES
75. Fondamentaux de la pirouette :
76. PISTE
77. PLI
78. PRÉCIPITÉE (Allure), PRECIPITATION
79. PROPULSION
80. PROJECTION
81. RAMENER
82. RASSEMBLER
83. RECTITUDE
84. RECULER
85. REGARD
86. RÉGULARITÉ
87. RENVERS
88. RÉSISTANCE
89. RÉSISTER
90. RONDEUR
91. RYTHME
92. SOUPLESSE-DECONTRACTION
93. SOUTIEN
94. STABLE
95. SYMÉTRIE
96. TACT
97. TEMPO
98. TEMPS
99. TENSION, CHEVAL TENDU
100. TETE AU MUR
101. TETE BASCULEE
102. TRACE
103. TRAINER
104. TRANSITION (inter allures et intra allure)
105. VITESSE
89. RÉSISTER
90. RONDEUR
91. RYTHME
92. SOUPLESSE-DECONTRACTION
93. SOUTIEN
94. STABLE
95. SYMÉTRIE
96. TACT
97. TEMPO
98. TEMPS
99. TENSION, CHEVAL TENDU
100. TETE AU MUR
101. TETE BASCULEE
102. TRACE
103. TRAINER
104. TRANSITION (inter allures et intra allure)
105. VITESSe
TRANSITION (inter allures et intra allure)
105. VITESSE
Coordination que le cavalier établit entre les actions
de ses jambes, de ses mains, de son assiette et du poids de son
corps dans l’emploi de son cheval. L’accord des aides
repose sur l’indépendance entre les mains, les jambes et
l’ensemble du corps du cavalier, notamment son regard
et suppose un mental adapté.
Voir Amplitude.
Energie que met le cheval dans ses déplacements.
L’activité repose particulièrement sur la poussée et la vigueur des
postérieurs, mais ne doit pas se faire au détriment de
la souplesse, de la qualité du contact et de l’équilibre. L’activité
n’est pas forcément liée à la vitesse. - Voir Impulsion.
Défense dans laquelle le cheval reporte ses forces
vers l’arrière il cesse de se porter en avant et échappe au contrôle
du cavalier..
Ensemble des
moyens utilisés par le cavalier pour communiquer avec sa monture, percevoir et
sentir ses réactions, lui
transmettre sa
volonté.
Les « aides
naturelles » sont l'assiette par l'intermédiaire de laquelle s'exerce l'action
du poids du corps ou l’action du
rein, les
jambes et les mains.
Les « aides
artificielles » sont des moyens complémentaires créés pour suppléer ou
prolonger les aides naturelles :
voix, cravache,
éperons, enrênements… Les aides artificielles peuvent faire l’objet de
restrictions dans les compétitions,
notamment en
Dressage.
Impression de
facilité qui découle, en ce qui concerne le cavalier, de son assiette, de la
fixité de ses aides, de sa
souplesse ; en
ce qui concerne le cheval, de la décontraction, de la souplesse et de
l’équilibre. Facilité dans la
réalisation des
mouvements et exercices due à une bonne perméabilité aux aides.
Augmentation de
la vitesse résultant d’une plus grande puissance des postérieurs et de la
souplesse du corps. Elle se
traduit par
l'accroissement de l’amplitude des foulées. En dressage, cette augmentation s’effectue
sans modification
notable de la
cadence ni du rythme de l'allure, notamment dans les transitions. Une
adaptation de l’attitude plus ou
moins marquée
selon l’allure (pas, galop, trot) est nécessaire. On dit aussi adaptation du
cadre. - Voir transitions.
Allongement
d’encolure : changement d’attitude qui consiste à étendre
l’encolure vers l’avant et vers le bas, et qui
peut aller
jusqu’à l’extension de l’encolure. Voir descente d'encolure et extension
d'encolure. – Voir ces mots.
Désigne la
longueur d’une foulée ou d’un pas. L’amplitude d’une allure est courte lorsque
le cheval se déjuge, plus ou
moins grande
lorsque le cheval se méjuge. L’amplitude découle notamment de la propulsion, de
la souplesse et de la
cadence. La
constance de l’amplitude atteste de la stabilité de la vitesse donc de la
poussée des postérieurs.
Qualité
attribuée aux allures naturelles d’un cheval qui a « de l’action », contraire
d’étriquées.
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18
L’appui est la
relation plus ou moins ferme, entre la bouche du cheval et la main du cavalier,
qui apparait généralement
aux allures
vives en équitation d’extérieur, ou lors de résistances de poids. Dans l’excès
d’appui sur le mors le cheval
recherche le
support de la main du cavalier utilisée comme « cinquième jambe ». Ceci a des
conséquences néfastes
tant pour
l’équilibre que pour le contact et la compression de la langue.
Mouvement de
présentation qui est une variante de la tête au mur et de la croupe au mur. Il
se réalise au pas, au trot et
au galop
rassemblé ainsi qu’au passage. Le cheval se déplace de côté en croisant les
membres, légèrement incurvé
par les aides
dans la direction du déplacement. L'avant-main (la tête, l'encolure, l’épaule
intérieure) précède légèrement
le corps qui
reste presque parallèle à la direction initiale. L’impulsion, comme la flexion
de l’encolure, permet la liberté
des épaules,
l’engagement et l’amplitude du croisement.
Fondamentaux de l’appuyer :
La qualité du
trot ou du galop rassemblé, la cadence, le rythme, l’impulsion et l’engagement
des postérieurs doivent
être maintenus
;
Le degré
d’incurvation et de flexion de l’appuyer, qui sont en relation avec la
profondeur de la diagonale (angle) ;
La tendance à
avancer et la capacité à porter du postérieur intérieur, qui est plus
importante que la tendance à aller
de côté ;
Le croisement
des antérieurs et des postérieurs ;
Un contact
souple et stable, la nuque étant le point le plus haut ;
Le rassembler,
l’équilibre et la fluidité.
L'assiette est
la « qualité » qui permet au cavalier de demeurer maître de son équilibre en
toutes circonstances, quelles
que soient les
réactions du cheval. Elle conditionne la fixité des mains et des jambes, comme
la possibilité pour le
cavalier de
faire intervenir ses aides avec aisance, justesse et opportunité.
L’assiette
renseigne le cavalier sur la souplesse du dos, l’activité de l’arrière-main et
le rythme des allures.
L’assiette est
également une aide qui, par le poids du cavalier et l’action du rein, agit sur
le cheval soit de manière
impulsive, soit
de manière latérale pour l’incurvation et la direction.
Les
assouplissements sont les exercices que les cavaliers utilisent tout au long du
dressage et de la mise en condition
musculaire du cheval, dans
la perspective d’en
faire un athlète
adapté à la
discipline visée. Les
exercices sont
nombreux et
variés. On les
divise de façon simple
en assouplissements latéraux :
cercles, serpentines,
travail de 2
pistes, et longitudinaux
: transitions, allongements, demi-parade, terrain varié, obstacles,
dispositifs. On peut aussi les
classer en
assouplissements d’ensemble lorsqu’ils mobilisent l’ensemble de l’appareil
locomoteur : épaule en dedans
par exemple, et
assouplissements localisés lorsqu’ils s’adressent à une partie : flexions par
exemple.
Les
assouplissements sont efficaces s’ils s’inscrivent dans un travail méthodique
guidé par le respect de la psychologie
et l’échelle de
progression, fil rouge de l’entraînement. Assouplir pour maintenir la
décontraction du cheval est une des
préoccupations
constantes des cavaliers.
« Tout exercice
mal fait est non seulement inutile, mais nuisible. » Général Wattel.
Posture que
prend la silhouette du cheval, notamment la ligne du dessus, tant en ligne
droite que sur les courbes. Plus
facilement
évaluée de profil, elle prend en compte le degré d’engagement des postérieurs
et l’orientation de l’ensemble
dos-encolure-tête.
Aux allures
vives, l’attitude est « dépliée », plus horizontale. Aux allures rassemblées,
l’attitude est plus montante et
montre plus de
soutien. Dans ce cas, la tête se rapproche de la verticale, c’est le ramener,
avec une tendance de la
nuque à pousser
au dessus du mors. Le cheval adapte son attitude, ou cadre, au degré relatif
d’allongement et de
rassembler des
allures. Cette adaptation est peu visible au trot et au galop mais nette au
pas.
Rondeur.
On parle de rondeur lorsque la ligne du dessus prend une orientation concave
vers le bas, le cheval
donnant
l’impression
qu’il pourrait se déplier vers l’avant et vers le bas, sans tirer ni peser à la
main, la poussée des postérieurs
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passe « par le
dos » qui a tendance à monter. Dans les cas contraires on parle d’attitude
fausse, creuse, plaquée, ou
de mauvaise
orientation, par exemple : cheval au-dessus de la main, gorge de pigeon, cheval
enfermé…. Cf. illustration
n°9.
Action du
cheval qui résiste vers le haut en plaçant sa bouche au-dessus de la main et en
creusant sa base d’encolure.
- Voir Contact.
Instabilité
grave du contact qui se traduit par un mouvement de bas en haut de la tête du
cheval qui cherche à se
débarrasser de
toute relation avec la main. On dit aussi encenser.
Bruit que fait
le pied lors du poser. Le nombre de battues détermine le nombre de temps dans
une allure, par exemple :
3 au galop.
Leur répétition détermine la cadence et leur ordonnance dans le temps le
rythme.
Fréquence du
poser d’un membre de référence, un postérieur par exemple. On parle aussi de
tempo ou fréquence
(battements par
minute). La cadence évolue avec le dressage du cheval, en fonction de sa
souplesse et de son
énergie. La
précipitation est la pire des fautes concernant la cadence d’une allure, car
elle est associée à une perte de
la souplesse
et/ou de l’équilibre. La cadence est une des composantes de la correction des
allures, Point 1 de l’échelle
de progression.
Le métronome
permet de déterminer le nombre de foulées par minute, notamment pour
l’accompagnement musical des
reprises
libres. - Voir Rythme et Vitesse.
Cadence des
différentes allures, à titre indicatif, en nombre de posers d’un membre de
référence par minute : au galop
environ 92-96
posers/mn, au trot environ 68-74 posers/mn, au passage/piaffer environ 52
posers/mn, au pas environ 44
à 56 posers/mn.
Cette cadence est à mesurer précisément pour faciliter la concordance entre les
allures et la musique
dans les
libres.
Deuxième
sens du mot cadence : modification par ralentissement du tempo obtenue par
le dressage, qui donne plus
d’expression
aux allures du trot et du galop. Le cheval « cadencé » montre plus d’énergie
dans ses gestes, alors que sa
cadence tend à
gagner en lenteur. Cette évolution qui résulte d’une augmentation de la
propulsion sur un corps souple
donne plus
d’expression et d’élégance aux déplacements du cheval au trot et au galop. Elle
est acquise par le
dressage. C'est
ce seul sens qui est utilisé par la FEI.
Action du
cavalier qui diminue l’intensité de ses aides pour accompagner la décontraction
ou l’obéissance du cheval.
Deuxième
sens : comportement du cheval qui cesse de luter ou
résister contre le cavalier ou l’une de ses aides.
Assouplissement
dans lequel le cheval se déplace de deux pistes en restant droit. Cet exercice
permet de vérifier
l’obéissance à
la jambe isolée dans le maintien de la rectitude. Exercice éducatif pour le
cavalier qui permet aussi de
vérifier sa
capacité à déplacer son cheval de côté, latéralement, sans « tordre »
l’encolure. - Voir Epaule en dedans et
Deux pistes.
Un cheval est
sur la main lorsque, sa locomotion étant correcte, il est souple, témoigne d’un
contact fidèle et moelleux,
et de sa
perméabilité aux actions de la main du cavalier. Un cheval sur la main montre
sa capacité à prendre le contact
du mors sous
l’action des postérieurs, l’impulsion passant par le dos et par la nuque.
janvier 2014
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On vérifie que
cette relation avec la main est correcte par deux exercices :
a) Le cheval
doit être capable de se déplier vers l’avant et vers le bas lorsque le cavalier
« laisse filer les rênes ».
b) Lorsque le
cheval maintient son attitude et son allure alors que le cavalier « avance les
mains et rompt le contact »,
forme de
descente de main.
Par le premier
exercice, on s’assure que le cheval est « sur la main » et dans l’harmonie
musculaire. Par le deuxième,
on vérifie
l’absence de poids sur les mains, l’équilibre et que le cheval « se soutient ».
Voir Attitude
du cheval, rondeur et Contact.
Est concave le
côté du cheval interne à l’incurvation, côté court. Est convexe le côté externe
à l’incurvation, côté long.
Rapport qui
existe entre la bouche du cheval et la main du cavalier lorsque les rênes sont
ajustées.
Les qualités du
bon contact sont : une relation de l’arrière vers l’avant stable et confiante ;
la symétrie et le moelleux. Le
bon contact
résulte de la poussée des postérieurs qui passe « par le dos » et la nuque. Il
s’exprime dans la rondeur, le
cheval étant
capable de se déplier dans le bon sens : vers l’avant et vers le bas - Voir
Attitude.
Pour apprécier
la qualité du contact il ne faut pas observer seulement la tête et l’encolure,
mais juger le cheval dans son
ensemble et
juger de la qualité de la correspondance - arrière/avant -.
Le cavalier
doit pouvoir nuancer à volonté l’intensité du contact jusqu’au degré minimum
dans la descente de main où le
contact est
rompu.
La qualité du
contact est le point 3 de l’échelle de progression.
Le contre-galop
consiste à galoper volontairement sur le pied gauche en tournant à droite et
inversement. C’est un
assouplissement
qui contribue à l’amélioration de l’allure du galop, notamment par les serpentines.
Un cheval part
« à faux » lorsqu'il prend le galop sur le pied opposé à celui demandé par le
cavalier.
Action du
cheval qui lutte ou résiste contre le mors. C’est une faute grave en regard de
la qualité du contact, point 3 de
l’échelle de
progression. Le cheval n’a pas la nuque perméable et utilise les muscles du
dessus de l’encolure pour
résister contre
la main, tout en raidissant ou amollissant son dos.
Les trois
fondamentaux de la correction d’une allure sont le rythme, la vitesse, et la
cadence.
La correction
des allures, premier
point de l’échelle
de progression, est
fondamentale. Elle fait partie,
avec la
souplesse/décontraction
et la qualité du contact, des bases ; c’est une préoccupation constante du
travail de tout cheval
car c’est le
socle du développement de toutes les autres qualités recherchées et l’assurance
d’une bonne santé.
- Voir
Régularité.
Attitude fausse
du cheval qui contracte son dessus, se remonte en durcissant son dos. Il n’est
pas sur la main, ne
franchit plus
son mors, ou lutte contre la main.
Action des
membres de devant ou de derrière qui se chevauchent l'un l'autre. Dans
l’appuyer au trot par exemple, le
cheval croise
les membres pour se déplacer de côté. L’amplitude du croisement dépend du degré
de dressage du
cheval, de sa
souplesse et de l’angle de l’appuyer. Le bon croisement est ample avec un
rythme parfait.
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Assouplissement
dans lequel le cheval se déplace de côté en croisant les membres, la croupe
suivant la piste (mur).
Appelé aussi
renvers. L’incurvation dans la direction du déplacement est un peu supérieure à
celle de l’épaule en
dedans. L’angle
formé avec la piste doit être d’environ 35 degrés et doit rester constant. Le
cheval trace quatre pistes
sans que les
épaules soient trop à l’intérieur. On doit finir le mouvement en laissant le
cheval se redresser. La croupe
au mur est
complémentaire de la tête au mur et préparatoire à l’appuyer.
Fondamentaux
de la croupe au mur :
-La qualité
du trot ou
du galop rassemblé,
la cadence, le
rythme, l’impulsion et
l’engagement des postérieurs
doivent être
maintenus ;
-Le degré
d’incurvation et de flexion qui sont en relation avec l’angle d’inclinaison
avec la piste et qui ne doit pas
être trop
marqué ;
-La tendance à
avancer et la capacité à porter du postérieur intérieur qui est plus importante
que la tendance à aller
de côté ;
-La stabilité
de l’angle ;
-Le croisement
des antérieurs et surtout des postérieurs ;
-Un contact
souple et stable, la nuque étant le point le plus haut ;
-Le rassembler,
l’équilibre et la fluidité.
C’est un effet
presque simultané des aides qui, par une action coordonnée de l’assiette (rein),
des jambes puis des
doigts, a
pour but d’augmenter
l’attention et l’équilibre
du cheval avant
la réalisation d’un
mouvement ou d’une
transition.
Cette action presque invisible a pour effet de transférer un peu de poids sur
les hanches, ou de s’opposer à
un apport de
poids sur les épaules. On donne ainsi plus de liberté aux épaules et on accroît
l’expression des allures. On
l’utilise pour
préparer des changements de
direction, de vitesse ou d’allure,
pour corriger un excès
d’appui ou pour
rassembler son
cheval. La demi-parade permet le contrôle de la locomotion.
A ne
pas confondre avec
le demi-arrêt qui
est devenu une
forme plus primaire
de l’action de
la main, destinée
seulement à
relever une encolure trop basse.
Assouplissements
d’ensemble destinés à décontracter le dos et à préparer l’engagement des
postérieurs ou a accroître
notamment
l’obéissance à l’action isolée de la jambe. Consiste à déplacer les postérieurs
en dehors du demi-cercle ou
du cercle,
suivi par les antérieurs. Cet assouplissement peut se réaliser au pas et au
trot selon trois formes distinctes :
sans
incurvation, type cession à la jambe, avec incurvation interne, type épaule en
dedans, avec incurvation contraire,
type croupe au
mur, renvers.
Un cheval se
déjuge quand le pied postérieur se pose en arrière de la trace du pied
antérieur du même latéral. Ceci
s’applique au
pas, au trot et au galop. Signe d’un manque d’amplitude.
Ce sont des
exercices d’assouplissement et des mouvements de présentation dans lesquels les
antérieurs et les
postérieurs
suivent deux pistes distinctes. Ces mouvements sont réalisés au pas, au trot,
au galop et au passage, soit
en ligne droite
soit sur les courbes, généralement avec incurvation. Les déplacements latéraux
ont pour but de
développer
l’engagement des postérieurs et donc le rassembler. Dans l’ordre de difficulté,
après la cession à la jambe,
et de leur
éducation au cheval : épaule en dedans, voltes renversées ou demi-voltes, la
tête au mur ou travers, la
croupe au mur
ou renvers, l’appuyer, les pirouettes.
janvier 2014
22
C’est le plus
haut degré de l’extension d’encolure. Il consiste à amener le nez du cheval
aussi bas que le lui permet son
encolure. Cet
exercice met du poids sur les épaules mais permet de libérer le dos et d’en
faciliter le jeu. - Voir Extension
d’encolure.
Début de chaque
séance de travail dont l’objectif est d’obtenir la décontraction du cheval et
un échauffement musculaire
progressif,
permettant de travailler sur de bonnes bases. Elle commence normalement dans
les allures lentes, sur une
attitude ronde
et basse, pour prendre progressivement plus d’énergie et d’amplitude, les variations
de vitesse
(transitions)
permettent de développer la réactivité à la main et aux jambes. Viennent
ensuite des exercices adaptés.
Forme
élémentaire de l’allongement d’une allure donnée. Utilisé avec les jeunes
chevaux avant qu’ils soient prêts pour
les allures
dites moyennes, point 4 de l’échelle de progression.
S’applique à la
combinaison « main–jambe » utilisée de manière diagonale. Par exemple : jambe
gauche et main droite.
L’échelle de progression
est un cadre méthodique, un fil directeur destiné à guider les cavaliers dans
leur travail
quotidien tout
comme les juges dans leur évaluation des chevaux, et ce quelle que soit la
discipline. Conforme aux
principes de
l’école classique elle pointe 6 facteurs hiérarchisés et liés les uns aux
autres : 1. Correction de l’allure ; 2.
souplesse/décontraction
; 3. Qualité du contact ; 4. Propulsion ; 5. Rectitude ; 6. Rassembler.
Commune aux
cavaliers, entraîneurs et juges, l’échelle est utile pour :
-Préserver
l’intégrité physique et le moral des chevaux au cours de la progression du
dressage et à l’intérieur des
séances de
travail.
-0ptimiser l’utilisation
des assouplissements en
centrant l’attention sur
les qualités à
développer et non
sur les
mouvements ou
les aides à employer.
-Evaluer les
qualités du travail
ou d’une performance,
grâce à une
analyse qui s’appuie
sur les six
points de
l’échelle, conformément
aux directives officielles
pour les juges
: Guidelines for
judges. Hand book
FEI -
Lausanne 2007.
Qualité du
fonctionnement musculaire, étirement–contraction, dans les
déplacements du cheval,
donnant une
impression de
fluidité, de souplesse et d’ondulation. Elle résulte du mariage de l’impulsion
et de la flexibilité des ressorts
et tout
particulièrement du dos. L’élasticité repose sur la décontraction du cheval,
point 2 de l’échelle de progression.
Action du
cheval qui cherche à éviter l'action de la main en refusant le contact en se
plaçant en arrière du mors. Le
cheval est
encapuchonné quand sa tête vient en arrière de la verticale et s'approche du
poitrail.
En ce qui
concerne cette attitude « fermée », les cavaliers doivent distinguer l’« excès
de ramener » qui résulte d’une
action
directive des mains, comme l’hyperflexion, du cheval qui refuse son mors en
lâchant le contact ce qui est une
faute grave.
Qualité de
l’action des postérieurs qui travaillent sous la masse du cheval grâce à un dos
souple et une plus grande
flexion des
articulations postérieures. Lorsque le cheval est engagé, les postérieurs
prennent plus de poids, la ligne du
dessus est
plus « montante
» au bénéfice
de la mobilité
de l’avant-main, donc
de l’équilibre. Lorsqu’il
perd son
engagement, on
dit du cheval
qu’il est «
ouvert » derrière.
Ceci s’applique aux
mouvements de deux
pistes, aux
allongements,
transitions et à l’arrêt. L’excès d’engagement, rare, peut par contre provoquer
un retrait des forces vers
l’arrière. -
Voir Acculement.
janvier 2014
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Ne pas
confondre l’engagement avec l’amplitude,
cheval qui se
méjuge plus ou moins.
Un cheval peut
avoir de
l’engagement
sans amplitude, par exemple sur une pirouette, et être ample et manquer
d’engagement ; de même vo de
l’amplitude et
manquer d’engagement (ouvert derrière) - Voir Rassembler.
Un cheval
s'entable lorsque, dans un mouvement de deux pistes, sa croupe précède nettement
ses épaules, hors du
contrôle de son
cavalier.
Exercice
d’assouplissement dans lequel on maintient les épaules du cheval sur une piste
intérieure à celle suivie par les
hanches. Le
cheval, légèrement ployé par l’action des aides, se déplace vers le côté
externe à l’incurvation. L’angle
formé par le
corps avec la ligne de déplacement détermine le nombre de pistes tracées :
trois si l’angle est faible, quatre
si l’angle est
plus ou moins marqué. Il ne dépasse généralement pas 30°.
L’épaule en
dedans se réalise au trot et au pas sur les lignes droites comme sur les
cercles.
Cet
assouplissement prépare au rassembler en développant la flexibilité latérale,
la liberté des épaules et l’engagement
du postérieur
interne sous la masse.
Fondamentaux
de l’épaule en dedans :
La qualité du
trot rassemblé, le maintien de la cadence, du rythme et de l’impulsion ;
La constance de
l’orientation d’environ 30° ;
La correction
de l’incurvation régulière est un élément essentiel de l’épaule en dedans ;
L’engagement du
postérieur intérieur ;
L’absence de
croisement des postérieurs ;
Un contact
souple et stable, la nuque étant le point le plus haut ;
Le rassembler,
l’équilibre et la fluidité.
C’est le
degré minimum de l’épaule en
dedans. L’angle est
très faible car
l’épaule interne n’est
que légèrement
déplacée à
l’intérieur, jusqu’à être dans l’axe de la hanche interne. L’épaule devant se
réalise au trot, au pas, ainsi
qu’au galop.
L’épaule devant contribue
au travail de «
redressement » du galop si la
correction de l’allure est
maintenue ;
l’épaule devant aide à préparer les appuyers, ainsi que les pirouettes au
galop. - Voir Epaule en dedans.
Répartition du
poids de l’ensemble « cheval-cavalier » entre les antérieurs et les
postérieurs, équilibre longitudinal, et
entre les
membres des côtés gauche et droit, équilibre latéral. Le cheval est dans un bon
équilibre quand le poids est
distribué
également entre gauche et droite et suffisamment pris en charge par les
postérieurs. Ceci se traduit par la
légèreté de
l’avant-main et l’aisance dans la mobilité du cheval. Une perte d’équilibre
signifie un accroissement du poids
sur
l’avant-main et/ou sur l’un des côtés, souvent associé à une précipitation ou
un balancement. - Voir Demi-parade.
On note
différents degrés dans la qualité de l’équilibre : sur les épaules, horizontal,
rassemblé, rassembler accentué. La
recherche de
l’équilibre du « rassembler » est le point 6 de l’échelle de progression.
Attitude du
cheval qui étend l’encolure vers l’avant et vers le bas. Elle correspond à
l’attitude du pas allongé. Dans cette
attitude le nez
doit rester en avant de la verticale. Elle permet de vérifier l’orientation et
la qualité du contact ainsi que la
décontraction
du cheval.
Elément du
tracé d’une reprise dont le nom correspond à une figure géométrique précise :
cercle, volte, huit de chiffre,
doubler,
changement de main,… Les figures rentrent dans la composition des reprises
libres au titre du dessin de la
reprise et de
la chorégraphie. - Voir Mouvement.
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Chez le
cavalier, c'est l'absence de tout mouvement involontaire ou inutile. La fixité
n’est pas synonyme de raideur.
C’est la
capacité à travailler avec les mains « ensemble ».
Chez le cheval,
c'est l'absence de toute instabilité de l’avant-main, en particulier de la tête
et de l'encolure.
Capacité du
cheval à plier ses articulations et la colonne vertébrale en leur conservant une
certaine élasticité.
Le ramener est
la conséquence de la flexibilité du bout de devant, le rassembler de la
flexibilité des hanches et du dos,
la légèreté de
la flexibilité de tous les ressorts.
1e
sens :
La flexion, ou pli, de l’encolure est l’attitude du cheval ployé dans son bout
de devant. Elle est limitée à
l’encolure
(appuyers, pirouettes) et doit être contrôlée notamment pour la correction de
l’incurvation et de l’équilibre. -
Voir Pli.
2e
sens :
Les flexions, directes et latérales, sont des assouplissements localisés qui
visent la décontraction de
l’encolure, de
la nuque ou de la mâchoire. L’hyperflexion est une flexion directe portée au
degré maximum de
l’étirement
rond et bas de l’encolure. Elle comporte des risques réels pour l’intégrité
physique du cheval, notamment
lorsque qu’elle
est pratiquée hors de toute relaxation ou sur une encolure trop haute, sur une
durée trop longue et/ou
l’absence de
décontraction.
Dans une allure
donnée distance couverte entre deux posers successifs d'un même pied au sol.
L’amplitude de la
foulée est liée
à la vitesse de l’allure. Le nombre de
foulées est une des exigences de certains mouvements au galop
comme les
pirouettes, les contre-changements de main et les lignes de changement de pied -
Voir Pas et Amplitude.
Qualité du
cheval qui travaille avec souplesse dans une bonne coordination de son activité
musculaire. Cette harmonie
repose sur la
qualité du contact et permet l’emploi des seules forces utiles, donc leur économie.
L’harmonie
musculaire est associée à la notion de rondeur.
L’impulsion est
la volonté et l’énergie que met le cheval dans le mouvement en avant, tout en
restant contrôlé, donc
soumis aux
aides du cavalier.
Elle se traduit,
au cours de
tout déplacement, par
une activité énergique
des forces
propulsives,
notamment des postérieurs, associée à une grande souplesse du corps, tout en
conservant la qualité du
contact. C’est
l’impulsion qui donne de l’expression aux allures.
La précipitation
n’a rien à voir avec l’impulsion. C’est au contraire la projection bien marquée
dans le trot et le galop qui
témoignent de
la correction de l’impulsion, et de l’allure.
Le
développement de la propulsion, point 4 de l’échelle de progression, suppose le
maintien de la correction de l’allure,
de la
souplesse, de la transmission « par le dos », de la qualité du contact et de
l’équilibre afin d’aller plus loin dans
l’expression.
Voir aussi propulsion.
« L’impulsion
est l’essence même du mouvement. » Général L’Hotte.
Flexion
latérale du rachis obtenue sous l’action des aides. L’incurvation est bonne
lorsqu’elle parait régulière et que le
cheval fait
preuve d’une bonne souplesse latérale. Ceci lui permet de ne pas échapper par
l’arrière-main ou les épaules,
dans la mesure
où la jambe extérieure contrôle les hanches et que la jambe intérieure reste à
sa place sans pousser la
croupe en
dehors. L’excès de pli, comme l’échappement des épaules, est une faute
concernant l’incurvation.
L’attitude
incurvée du cheval doit précéder les changements de direction et ensuite
s’adapter à la courbe suivie, en
particulier
lors du passage des coins, considérés comme un quart de volte d’environ 6 m de
diamètre.
La posture du
cavalier doit correspondre à celle du cheval tant sur les courbes que dans le
travail de deux pistes,
notamment dans
l’aplomb du buste. (Voir illustrations)
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Une allure
irrégulière perd sa correction à travers une faute dans le rythme, dans la symétrie
du jeu des membres ou
dans un
changement de cadence, par précipitation ou ralentissement.
Il y a divers
degrés dans l’irrégularité d’une allure. Par exemple au trot : une petite
instabilité du rythme, dissymétrie sur
une ou deux
foulées, une faute de rythme constante, l’irrégularité, dissymétrie plus
marquée, la boiterie.
Les différents
degrés de l’altération du rythme au pas, par exemple, sont : légèrement
latéralisé, le rythme n’est plus
parfaitement à
4 temps égaux, latéralisé, amble.
Jambe qui agit
« isolément » en arrière de sa place habituelle. Elle a pour effet, tout en
provoquant le mouvement en
avant, de
déplacer les hanches du côté opposé. On l’utilise notamment pour les voltes (et
demi-voltes) renversées, la
cession à la
jambe, l’appuyer.
La jambe isolée
ne s’emploie pas seule, l’autre jambe entretient l’impulsion si besoin.
Un cheval se
juge lorsque, dans une allure, le pied d'un postérieur se pose dans la trace de
l’antérieur correspondant.
Ceci s’applique
au pas, au trot et au galop. La constance du jugement permet de visualiser la
stabilité de la vitesse. –
Voir Méjuger et
Déjuger.
1) Galop
juste : galop présenté à la main à laquelle le cheval
travaille, c'est-à-dire sur le pied droit à main droite, sur le
pied gauche à
main gauche.
2) Cheval
juste : se dit d'un cheval qui travaille dans l'harmonie
musculaire et la perméabilité aux aides.
Action du
cheval qui se soustrait à l'action du mors et quitte toute relation avec la
main. Le cheval qui lâche la main a
parfois
tendance, en refusant le contact, à passer la langue au-dessus du mors.
Les
assouplissements latéraux visent à développer la flexibilité latérale et
améliorer l’engagement et l’équilibre. Ils
contribuent à
la décontraction de la ligne du dessus. La base en est le travail sur le cercle
et les serpentines, ainsi que
le travail de
deux pistes. - Voir Longitudinal, voir Aides diagonales.
S'applique à
l'emploi combiné des aides (main-jambe) d'un même côté du cheval, par exemple :
jambe droite et main
droite.
Se dit d'une
allure dans laquelle les membres d'un bipède latéral se posent et se lèvent
presque simultanément. La
latéralisation
est une altération du rythme, elle apparait au pas et sous une forme moindre au
galop.
« La
légèreté réside dans la flexibilité élastique et moelleuse de tous les ressorts
». Elle découle du mariage de
l’impulsion et
de la flexibilité par l’emploi « des seules forces
utiles. » (Général L’Hotte).
Qualité du
cavalier qui s'unit aux mouvements de son cheval par souplesse et
décontraction.
Mode de
déplacement du cheval dans les trois allures : trot, pas, galop. La correction
de la locomotion est le point 1 de
l’échelle de
progression. Les composantes de cette correction sont la correction du rythme,
la stabilité de la cadence et
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la stabilité de
la vitesse. Ces éléments sont associés à la nécessaire souplesse et à la
décontraction. Ne pas confondre
correction et
qualité des allures.
Quelle que soit
la discipline, la locomotion est l’objet d’une attention constante du cavalier
pendant le travail de son
cheval.
Les
assouplissements longitudinaux ont pour but de favoriser la perméabilité aux
aides et de développer la propulsion.
Les
demi-parades contribuent à développer cette perméabilité du cheval lors des
transitions dans l’allure, des
allongements,
ainsi que dans la préparation des arrêts. Le reculer contribue également à
l’assouplissement longitudinal
du cheval comme
le travail sur les pentes en terrain varié. Les assouplissements longitudinaux
peuvent être soit
alternés, soit
combinés avec les assouplissements latéraux.
Un cheval se
méjuge quand le pied postérieur se pose en avant de la trace de l'antérieur
correspondant. Ceci
s’applique au
pas, au trot et au galop. Signe d’une bonne d’amplitude. La constance du
méjugement ou amplitude
permet de
s’assurer de la stabilité de la vitesse.
C'est la décontraction
de la bouche et de la nuque dans l’attitude du ramener, l'encolure étant plus
ou moins soutenue
et arrondie,
selon le degré de dressage et suivant l’amplitude de l'allure. La tête doit
restée fixe et, en règle générale, le
chanfrein
légèrement en avant de la verticale, la nuque souple restant le point le plus
haut de l'encolure.
Voir Cheval sur
la main.
Déplacement du
cheval défini par une figure, une allure et un mode de déplacement issu du
répertoire classique de
basse école,
épaule en dedans, tête au mur, reculer, appuyer, pirouette, changement de pieds
en l'air, et/ou de haute
école, piaffer,
passage, changements de pieds au temps.
Sur les
protocoles des reprises, les mouvements à présenter sont définis par le tracé d’une
ou plusieurs figures de
manège,
cercles, voltes, serpentines, changement de main,… ainsi que le mouvement
classique, épaule en dedans,
tête au mur,
reculer, appuyer, pirouette, changement de pieds en l'air, passage..., et les
transitions.
Dans les reprises
libres, le dessin d’un mouvement, angle plus ou moins marqué, changements de
direction… tout
comme les
enchaînements de mouvements différents peuvent augmenter le degré de
difficulté. Ce degré peut être
limité dans un
niveau donné.
Action de la
main qui s’oppose à l’impulsion pour agir sur une partie ou sur l’ensemble du
cheval. Cette action peut
avoir un effet
direct ou contraire à la direction du mouvement.
Qualité du
cheval qui, dans une généreuse énergie de l’arrière vers l’avant, accepte
l’influence des aides dans toutes
les parties de
son corps, dos, nuque, bouche, sans restriction. C’est l’état du cheval
élastique et souple dans ses
articulations,
et dont l’impulsion passe « par le dos », absent de toute contraction, et qui
obéit avec bonne volonté,
calme et
précision aux attentes de son cavalier.
Cette qualité
est la marque du cheval bien dressé.
Unité de mesure
permettant de fixer un nombre de poser déterminé comme dans le reculer ou le
changement de ferme
à ferme. Le
nombre de pas correspond au nombre de battues.
Air de
manège classique qui
consiste à faire
une volte de
la longueur du
cheval, l’avant-main tournant
autour des
hanches,
pirouette ou une demi-volte, demi-pirouette. On les présente dans des allures
rassemblées : au pas, au galop
ou au piaffer.
Quelle que soit l’allure le cheval doit être incurvé du côté interne, rester «
dans la main » et rond, et
maintenir l’activité
des postérieurs dans
l’équilibre rassemblé. Au
galop, l’élévation des
épaules permet la rotation
autour des
hanches, l’engagement des postérieurs doit être associé à un décalage des deux
postérieurs et au maintien
de l’activité.
Un léger ralentissement de la cadence avec un rythme à 4 temps est toléré dans
une certaine mesure.
C’est au fur et
à mesure de la progression du dressage que les pirouettes seront plus serrées
jusqu’à devenir une volte
de la longueur
du cheval.
Le rassembler
et l’équilibre avant, pendant et après la pirouette ;
La régularité
et l’activité des foulées de galop ;
La légèreté des
battues, et la cadence ;
La souplesse,
la qualité du contact et la capacité à se porter de soi-même ;
La taille,
l’incurvation et l’acceptation du cheval à tourner ;
La correction
du nombre de foulées entières, 6-8 pour la pirouette, 3-4 pour la
demi-pirouette ;
La qualité et
la rectitude du galop avant et après la pirouette ;
L’acceptation
des aides extérieures et la réaction aux aides impulsives internes ;
L’harmonie et
le contrôle du cavalier sur le cheval dans l’ensemble du mouvement.
Dans les
pirouettes renversées ce sont les postérieurs qui tournent autour des épaules.
- Voir Demi-voltes.
Ligne tracée à
terre par les empreintes du cheval en déplacement. On dit d’un cheval se
déplaçant de côté qu’il va de
deux pistes,
parce qu’il trace avec les antérieurs une piste et avec les postérieurs une
autre piste.
Flexion plus ou
moins marquée de l’encolure correspondant à l’incurvation sur les cercles et
dans les mouvements de
deux pistes.
Lorsque le pli est réduit au minimum, on parle alors d’un léger pli à la nuque.
Le placer latéral obtenu par le
pli est
intérieur ou contraire selon qu’il est marqué du côté de la courbe suivie par le
cheval, ou de l’autre côté. - Voir
Flexion.
Voir Cadence.
Puissance
donnée aux « forces propulsives » selon
l’expression du général L’Hotte, et particulièrement de la poussée
des
postérieurs. Son témoignage s’exprime par la franchise du mouvement en avant
due à une réelle énergie et rapidité
des postérieurs,
associées à une bonne
transmission « par
le dos ». Elle se
perçoit : - par une
claire projection
nécessaire à la
correction des allures du trot et du galop ; ainsi que la netteté des
transitions montantes. Pour le pas on
parle seulement
d’activité. Le développement de la propulsion est le point 4 de l’échelle de
progression. Voir Projection.
Phase dans
laquelle les membres du cheval ne sont plus en contact avec le sol. Il y a
projection au trot et au galop.
Cette phase,
plus ou moins marquée, résulte de la franchise de l’énergie des forces
propulsives et de la souplesse du
dos du cheval,
ainsi que du maintien de sa cadence. Ne pas confondre avec la suspension dans
laquelle le cheval
maintient ou «
suspend » son geste sur une courte durée comme au passage, au piaffer et au pas
d’école.
Attitude
élégante qui résulte de la fermeture de l’angle tête-encolure, la nuque restant
le point le plus haut. Le ramener
correct suppose
que la base d’encolure soit en place et se remonte grâce à la poussée du corps
du cheval vers sa tête.
Il témoigne de
la bonne flexibilité du bout de devant, notamment de la nuque. Cette mise en place
ne doit pas être
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obtenue par
l’action de mains amenant le chanfrein vers l’arrière, mais par la poussée
d’une nuque perméable par-
dessus le mors.
On dit alors que « le cheval franchit son mors ».
Le rassembler
est un équilibre qui permet la plus grande mobilité du cheval. Dans ce type
d’équilibre, le cheval prend
en charge
davantage de poids avec les postérieurs, ce qui a pour conséquence un
allègement de l’avant-main. C’est un
équilibre montant
qui fait passer
le cheval du
mouvement en avant
au mouvement en
avant et vers
le haut. Le
rassembler est
caractérisé par la flexibilité des hanches, l’activité des postérieurs et
l’aisance de l’engagement.
On applique
aussi le qualificatif rassemblé à différentes allures, pas, trot ou galop, dans
lesquelles les mouvements
demandés
exigent la légèreté de l’avant-main et la liberté des épaules.
Les allures
rassemblées ne doivent pas être identifiées à des allures ralenties ou
raccourcies. Ce n’est que lorsque le
rassembler est
dit accentué, piaffer,
pirouette, que l'abaissement des
hanches est plus
marqué. Dans ce
cas, il
correspond à
une diminution de la vitesse et de la cadence. Le rassembler est le point 6 de
l’Echelle de progression. -
Voir Engagement.
Un cheval est
droit lorsqu’il peut s’incurver et se déplacer d’une égale manière des deux
côtés dans les 3 allures et que
les postérieurs
suivent la trace des antérieurs, ligne droite, courbe et transitions. La
rectitude est une part importante de
la soumission
et se révèle dans l’aisance du travail de deux pistes aux deux mains.
Par nature,
chaque cheval est
dissymétrique, paraissant souple
d’un côté et
plus raide de
l’autre. C’est souvent
la
cause d’un
contact dissymétrique. C’est par l’utilisation des assouplissements et d’une
attention particulière que cette
difficulté peut
être maîtrisée. La rectitude est le point 5 de l’échelle de progression.
Le reculer est
à la fois un assouplissement et un mouvement de présentation qui consiste en un
déplacement vers
l’arrière et
diagonal. Chaque diagonal s’élève et revient au sol alternativement, les
antérieurs se posant sur la même
piste que les
postérieurs. Le cheval doit être « sur la main », conserver son impulsion et
rester droit. Après le reculer, le
cheval doit
s'arrêter d'aplomb ou repartir franchement dans l'allure requise, pas, trot ou
galop.
Lors de
reculers "en série", les transitions doivent être fluides et le
rythme du reculer et du pas clairement corrects.
Le reculer
démontre la perméabilité aux aides et teste le rassembler du cheval dans les
transitions « arrêt-reculer ».
Fondamentaux
du reculer :
- La
régularité, la décontraction, la souplesse, le contact ;
- La fluidité
des transitions, arrêt-reculer, reculer-avancer ;
- La
soumission, acceptation des aides du cavalier ;
- Le soutien,
nuque le point le plus haut ;
- Le rassembler
et l’équilibre ;
- La rectitude,
la précision, le nombre de pas ou posers ;
- L’arrêt
d'aplomb, l’immobilité.
Permet la prise
d'information visuelle nécessaire au contrôle de la vitesse et de la
trajectoire. Indirectement il permet la
bonne
orientation du corps et de la ligne des épaules. L'indépendance du regard est
une qualité essentielle du cavalier.
C’est la
qualité indispensable des
allures qui démontre
que le cheval
est sain et
bien travaillé. Elle
repose sur la
correction et
stabilité du rythme
comme sur le
maintien de la
cadence dans tous les
mouvements, transitions et
allongements
d’allures. Elle englobe également la symétrie des gestes.
« La
régularité c’est le nécessaire, le brillant c’est le luxe. »
(Saint Phalle).
Voir : Croupe
au mur.
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Le cheval
résiste lorsque sa perméabilité diminue, qu’il s’oppose aux aides, jambes,
main, assiette, qu’il perd sa
souplesse et sa
décontraction. Les causes des résistances peuvent être morales, ignorance,
appréhension, lassitude,
physiques,
douleur, souffrance… ou résulter d’un mauvais travail.
Les principaux
foyers de résistances sont le dos, l’arrière-main, l’encolure, la nuque et la
bouche.
On distingue :
- Les
résistances de poids, déséquilibre vers les épaules avec sensation d'une masse
inerte difficile à déplacer.
Le cavalier les
fera disparaître par des demi-arrêts ou les demi-parades.
- Les
résistances de forces, contractions musculaires. Le cavalier les fera
disparaître par des assouplissements
ayant pour but
de retrouver la souplesse et la décontraction.
En cas de
résistance revenir sur les bases, points 1 à 3 de l’échelle de progression.
Action du
cavalier qui oppose
la main ou
la jambe à une résistance
nette du cheval.
L’action de résister
doit être
proportionnelle
à celle du cheval, puis suivie d’une descente de main ou de jambe lorsque la
résistance diminue ou
disparait.
On lui
préfère clairement la
recherche de décontraction
et de la
souplesse notamment pour
la nuque et
l'encolure que
la notion de « faire céder » qui doit être réservé aux cas extrêmes..
Comportement du
cheval qui développe une résistance contre les aides. Contraire de la
perméabilité.
Voir : Attitude
du cheval.
Répartition des
durées entre les posers (battues) qui découle de l’ordonnance du mouvement des
membres. Le rythme
caractérise
chacune des allures. C’est un élément déterminant de leur correction (point 1
de l’échelle de progression).
En corrélation
directe avec l’énergie des forces propulsives, la souplesse et l’intégrité
physique du cheval, le rythme est
l’expression de
la qualité du mouvement.
Le rythme est
bon lorsqu’il y a 4 temps égaux au pas, 2 temps égaux avec projection au trot
et trois temps inégaux au
galop, car la
période de projection allonge le dernier temps.
Une altération
du rythme est toujours une faute. Exemples : latéralisation du pas
(long-court), irrégularité du trot (long-
court), galop
rompu (sans projection donc à 3 temps égaux).
Ne pas
confondre avec la cadence qui est la fréquence des battues. - Voir Cadence,
Transition et Vitesse.
La
décontraction se réfère à l’état mental (calme sans anxiété ou nervosité) et
conditionne la souplesse qui se réfère,
elle, au
physique du cheval (absence de contractions, de résistances musculaires, de
douleurs). Le cheval souple et
décontracté
donne l’impression de se déplacer de lui-même, acceptant les demandes de son
cavalier et y répondant
avec
générosité.
Les indices de
la décontraction sont une expression sans anxiété, une respiration calme et
bien rythmée, une bouche
décontractée,
une queue bien portée qui se balance.
Les indices de
la souplesse sont l’élasticité des foulées, un rythme régulier, un contact
agréable, un dos élastique, une
bonne capacité
à s’incurver ou à se déplier.
La souplesse
est surtout fonction du jeu élastique du dos qui « ondule » en apportant sa
contribution à la marche. Elle
permet une
bonne correspondance de l’arrière-main avec
le bout de
devant. Dans le
cas contraire les
allures sont
raides et
inconfortables.
La souplesse
n’a rien à voir avec le relâchement, qui est plus un abandon que la qualité
recherchée faite de tonicité
élastique : une
tension positive. La
souplesse/décontraction est le point 2 de l’échelle de progression.
Comportement du
cheval qui se porte de lui-même dans le respect de la main. C’est le contraire
du cheval qui s’appuie
ou pèse à la
main. On vérifie qu’un cheval se soutient par l’exercice « avancer
les mains et rompre le contact ».
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Qualité qui
s’applique à la constance observée dans l’attitude, le contact ou la vitesse
lors d’un déplacement.
Se dit aussi
d'un cheval qui se maintient dans le même état psychologique ou dans le même
équilibre physique malgré
les variations
des conditions d'environnement ou de travail.
La symétrie des
gestes est un des observables de la correction de la locomotion, notamment dans
les allongements au
trot et au pas,
ainsi que lors des changements de pied au galop.
On dit qu’une
allure est symétrique lorsque les mouvements des membres droits et gauches sont
semblables. C’est le
cas du pas et
du trot. Par contre, le galop est une allure asymétrique.
Se dit
également de deux figures ou mouvements semblables aux deux mains. La symétrie
est une des qualités
attendues dans
la chorégraphie des reprises libres.
Le tact est l’à
propos qui découle de la bonne perception par le cavalier du comportement de
son cheval au travers de
ses aides, et
la juste mesure mise dans l’emploi des aides et des moyens d’action sur le
cheval : opportunité, intensité,
durée, accord.
Voir cadence
1°) C'est la
durée qui sépare deux battues successives d'un même membre. Par exemple : trois
battues au galop, donc
trois temps. Le
temps comprend uniquement au trot et au galop une période d’appui et une
période de projection.
2°) Expression
liée aux changements de pied en l’air qui peuvent être réalisés en séries, plus
ou moins rapprochés et
déterminés par
un nombre de foulées comptées. Par exemple, toutes les trois foulées on dit
alors « aux trois temps »,
…. et à chaque foulée, « aux temps ». Voir Foulée.
C'est la
qualité à la fois physique et morale du cheval dont la musculature d'une part,
donne au dos et à l'encolure la
fermeté
élastique nécessaire pour transmettre complètement à l'avant-main l'activité
fournie par les hanches par une
bonne
correspondance ou relation postérieurs/contact passant « par
le dos » et
la nuque ; et
dont la soumission et
l’attention
d'autre part, l'incitent à conserver une écoute attentive des aides du
cavaliers notamment la main (qualité du
contact). Cette
tension positive est le contraire du cheval mou, relâché et distrait.
Voir :
Souplesse-Décontraction.
Assouplissement
dans lequel le cheval se déplace de côté en croisant les membres, les épaules
suivant la piste (mur).
Appelé aussi
travers. L’incurvation, dans
la direction du
déplacement, est un
peu supérieure à
celle de l’épaule
en
dedans afin de
faciliter la liberté de mouvement de l’épaule extérieure et le croisement.
L’angle formé avec la piste doit
être d’environ
35° et doit rester constant. Le cheval trace quatre pistes sans que la croupe
soit trop à l’intérieur. On finit
le mouvement
sans pousser la croupe mais comme en sortant d’un cercle. Cet exercice est
préparatoire à l’appuyer. -
Voir Croupe au
mur.
Fondamentaux
de la tête au mur :
La qualité du
trot ou du galop rassemblé, la cadence, le rythme, l’impulsion et l’engagement
des postérieurs doivent
être maintenus
;
Le degré d’incurvation
et de flexion qui sont en relation avec l’angle d’inclinaison avec la piste et
qui ne doit pas être
trop marqué ;
La tendance à
avancer et la capacité à porter du postérieur intérieur qui est plus importante
que la tendance à aller
de côté avec un
risque d’écartement ;
La stabilité de
l’angle ;
Le croisement
des postérieurs ;
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31
Un contact
souple et stable, la nuque étant le point le plus haut ;
Le rassembler,
l’équilibre et la fluidité.
La tête est
dite basculée lorsqu’elle perd sa verticalité latérale. Cette attitude fausse
vient d’une résistance de la nuque
et de
l’encolure. Elle trouve son origine dans une perte de la souplesse, de la
décontraction du cheval, de la rectitude à
travers une
dissymétrie du contact et souvent une absence de contrôle par la rêne
extérieure.
Empreinte du
poser d’un pied. Les traces sont des observables de l’amplitude. - Voir Juger,
Méjuger.
Se réfère aux
postérieurs traînant en raison du manque d’activité des postérieurs ou traînant
par manque d’élévation
des pieds dans
le reculer. On peut dire « à la traîne » ou paresseuses pour les hanches trop
en retard dans un appuyer.
Le contraire
d’entablé. Voir ce mot.
Les transitions
consistent en changements d’allures et en variations de vitesse dans l’allure.
La cadence et l’énergie
doivent être
maintenues jusqu’au moment où l’allure ou le mouvement change, ou bien jusqu’au
moment où le cheval
s’arrête.
Les transitions
dans les allures doivent être clairement marquées. Le cheval doit conserver le
même rythme, la même
cadence et tout
particulièrement son activité dans les transitions descendantes lors du
ralentissement. Le cheval doit
adapter son
attitude en fonction de la variation d’amplitude de l’allure, légèrement au
trot et au galop, de manière plus
marquée au pas.
Dans toute
transition, le cheval doit conserver la correction de son attitude, son
élasticité, la perméabilité aux aides, son
équilibre et la
rectitude - Voir Attitude.
Fondamentaux
des transitions :
Une acceptation
des aides et des demi-parades afin d’augmenter le niveau d’obéissance et la
facilité d’exécution ;
Le maintien de
la cadence et du rythme ;
La qualité de
l’allure, avant et après la transition, ainsi qu’une préparation par le
cavalier pour montrer une bonne
adaptation de
l’attitude à l’amplitude ;
La précision de
l’exécution.
La vitesse
n’est pas l’impulsion, elle résulte de la puissance de la propulsion cari liée
à l’amplitude et, en dressage, à la
cadence. Elle
s’exprime en mètres
par minute. Dans
chaque allure, trot,
galop, pas, il y
a différentes vitesses :
rassemblée,
moyenne, allongée….
Il est
important dans l’éducation d’un cheval de travailler le contrôle et la
stabilité des vitesses : de travail, rassemblée,
allongée… dans
chaque allure, y compris lors de la réalisation des figures et mouvements, afin
de donner homogénéité
et solidité aux
allures. Attention : être dans la bonne vitesse ne veut pas dire aller vite.
La stabilité de
la vitesse est déterminée par la constance de la poussée des postérieurs, et
observée par la stabilité de
l’amplitude
dans laquelle le cheval se juge ou se méjuge y compris sur les cercles, petits
côtés et mouvements.
Voir Amplitude,
Cadence et Correction de l’allure.__
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