google.com, pub-1983117982530409, DIRECT, f08c47fec0942fa0 Philippe ANDRIEUX: ALIMENTATIONS CHEVAUX PONEYS

ALIMENTATIONS CHEVAUX PONEYS


L’évaluation quantitative des besoins du cheval est en fonction de l’eau, MS ingérées, énergies, protéines, minéraux, oligoéléments, vitamines, besoins en fourrage, paille, aliments.


Tableur poids Chevaux : Testé avec DEESSE DE ST GEROGES 165 cm 201 de Tour thoracique, vérification en pesant la jument à la bascule les calculs sont juste pour ce cas là à 20kg près. La formule pour les poneys n’a pas été testée.

Voir tableur sur ;

https://pandrieux.blogspot.com/2018/10/estimer-le-poids-de-son-cheval.html

Selon Martin ROSSET, un cheval à l’entretien va de 1.4 à 1.7 de matière sèche dans les années 90.

Pour être plus précis, nous allons prendre les dernières valeurs recommandées par l’INRA en 2012, C’est important d’être à jour, car les valeurs ont nettement évolué et sont de plus en plus précises. Il faut rappeler que la théorie reste une approche et que seule la pratique et l’expérience de terrain à valeur. Les calculs ci-dessous nous permettront d’estimer si les quantités consommées sont en adéquation avec la consommation réelle. Si les rations sont correctement équilibrées entre le foin et l’aliment.
Ce thème est très important car on soigne notre outil de travail, on se préserve de frais véto, on rassure les propriétaires.

De plus il permet à l’année d’avoir une approche de la consommation réelle. Pour bien faire, il faudrait adapter la ration dans un ordre chronologique : Son état, le tempérament, l’appétit du cheval, son travail, la qualité des aliments, son lieu de résidence, etc…

D’après les recommandations du livre de Martin ROSSET à partir des pages 138, pour la consommation de matière sèche les valeurs les plus faibles seront choisies pour une alimentation riche en concentrée, les plus fortes pour maximiser la consommation de fourrages mais dans nos calculs, nous allons faire la moyenne des deux. Dans ses tableurs, il a considéré que les poneys travaillent 2h par jour soit un travail léger, 1h très léger. Pour les chevaux, il considère en centre équestre la ligne repos temporaire, pour les chevaux de sport la ligne travail très léger pour 1heure de travail, léger pour 2 heures.

Pour des raisons de simplicité, nous utiliserons la ligne repos temporaire pour tous les chevaux et poneys au regard du travail qu’ils fournissent à ce jour.

Pour faciliter les calculs, j’ai aussi fait un rapport de trois à partir du tableur 500kg, les valeurs divergent que très peu à ce que j’ai pu constater. Si après, l’exemple pris avec le poids 580kg .

Dans un premier temps, on cherche à combler la moyenne en matière sèche. On peut déjà voir que l’ensemble des minéraux, oligo éléments sont comblés, c’est quand on arrive aux vitamines que l’on trouve un manque. Ce qui nous fait dire que les aliments du commerce ne sont pas forcément utiles, on doit pouvoir combler le manque de vitamines autrement mais ce n’est pas le sujet de l’étude. On va chercher dans un premier temps à regarder la consommation actuelle avec les aliments disponibles sur le centre équestre. Sachant que leurs tarifs sont corrects en rapport au marché, que le fournisseur est sur la région ce qui garantit la fraicheur des produits.

Les données de départ :

Valeurs nutritives des aliments : Pour le foin, n’ayant pas d’analyse de foin et n’étant pas certain des valeurs trouvées sur internet, j’ai contacté William MARTIN-ROSSET, ci après sont mail ; Pour les calculs, j’ai donc pris la moyenne du début d’épiaison, de l’épiaison et de la floraison. Je n’ai pas pris en compte le regain. Je n’ai pas contacté la chambre d’agriculture, faute de temps.
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les valeurs références que nous pouvons indiquer sont celles des tables publiées dans l'ouvrage INRA (voir ci joint): des valeurs spécifiques à l'Auvergne sont indiquées pages 570-571

Pour info foin de prairie permanent de demi montagne 1er cycle bien récolté par beau temps aux stades suivants :

- début épiaison : 0.64 UFC/ Kg MS et 79 g MADC/ Kg MS

- épiaison : 0.55 UFC/ Kg MS et 53 g MADC/ Kg MS

- Floraison: 0.47 UFC/ Kg MS 40 g MADC/ Kg MS

Et pour un 2ème cycle bien récolté par beau temps (= regain)

- 0.66 UFC/ Kg MS et 120 g MADC/ Kg MS

Très grossièrement ces valeurs peuvent diminuer de l'ordre de 5 à 15 % quand les conditions sont plus défavorables : si la durée de séchage au sol excède 2 jours jusqu' à 10 jours notamment en raison des précipitations.

Si vous voulez des valeurs de terrain il faut consulter la Chambre d'Agriculture du Puy de Dôme.

Bon courage

William Martin-Rosset


Nutrition et alimentation des chevaux. INRA 2012

L’aliment : Les fournisseurs étant avare d’information, nous n’avons pas les UFC , MADC la densité, nous prendrons pour valeur celle des concurrents avec un produit équivalent : La densité 0.667 kg le litre

Les ratios selon un document de l’équi-paedia mais aussi du manuel de soin véto édition VIGOT

Les protéines

Les protéines sont un des constituants principaux de l’organisme (muscles, hormones…). Les protéines sont apportées dans l’organisme, via la digestion, sous forme d’acides aminés. Ces derniers sont nécessaires au fonctionnement de l’organisme et à la synthèse de ses propres protéines. Certains acides aminés, dits indispensables ou essentiels, ne peuvent être fabriqués par le cheval et doivent donc être apportés par l’alimentation. C'est le cas par exemple de la lysine, la thréonine…Les besoins azotés sont exprimés en MADC (Matières Azotées Digestibles chez le Cheval), qui sont une évaluation de la quantité d’acides aminés digérés par kg brut d’aliment. Les besoins azotés sont également présentés dans les tables des apports journaliers recommandés éditées par l'Inra en fonction du type de cheval et de sa production.


Les UFC/ MADC minéraux

Les minéraux

On distingue deux types de minéraux :

> Les macro éléments, dont les besoins sont exprimés en grammes. Ce sont des constituants des tissus.

"Le calcium (Ca) et le phosphore (P) sont particulièrement importants pour le développement du squelette, la sécrétion lactée, la contraction musculaire…

Il est nécessaire de veiller à l’équilibre entre les apports de Ca et de P (rapport Ca/P compris entre 1,5 et 1,8)

pour éviter des pathologies dues à une insuffisance ou à un excès de phosphore par rapport au calcium telles que l’ostéofibrose."

L’apport de sodium (Na) pour les chevaux qui travaillent doit être contrôlé car leurs besoins sont 2 à 3 fois plus élevés que ceux des chevaux à l’entretien. La mise à disposition permanente d’une pierre à sel (NaCl) permet de couvrir les besoins, le cheval autorégulant sa consommation de sel.

Exemple : Un cheval de selle de 500 kg à l’entretien a un besoin journalier de 20 g de Ca, 14 g de P et 10 g de Na.

Suite tableau ; Les oligo élements et vitamines

> Les oligo-éléments, dont les besoins journaliers sont exprimés en milligrammes.

Présents en faibles quantités, ils sont indispensables au fonctionnement de l’organisme.

Ce sont par exemple le fer (Fe), le cuivre (Cu), l’iode (I)…

Les besoins des chevaux en oligo-éléments sont mal connus ; ils sont en grande partie déduits des normes admises pour d’autres espèces.

"Les équilibres et les ratios nutritionnels Les équilibres nutritionnels majeurs à respecter

En plus de ces équilibres, il convient d’assurer quelques ratios nutritionnels :

– 1,0 < Ca/P < 3,0 optimum 1,5-2,0 ;

– 0,14 < Cu/Zu < 0,25 ;

– 5 < Vit. A/Vit. D < 10."

Les vitamines :


Les besoins vitaminiques du cheval et leur couverture sont mal connus. Hormis les vitamines B et la vitamine D, le cheval est incapable de synthétiser les vitamines. Celles-ci doivent donc être apportées par les aliments de la ration.

Les tables INRA présentent les apports journaliers recommandés.

La vitamine A a des actions physiologiques multiples dont certaines sont essentielles pour la fonction de reproduction et la croissance.

Besoin journalier pour un cheval de 500 kg : 25 000 à 50 000 UI (unités internationales).

La vitamine D intervient dans l’élaboration de l’os et joue également un rôle correcteur des déséquilibres phosphocalciques. Besoin pour un cheval de 500 kg : 5 000 à 10 000 UI/jour.

La vitamine E participe à la protection de l’organisme, protège les graisses de réserve d’une dégradation et intervient dans les mécanismes énergétiques. Besoin journalier pour un cheval de 500 kg : 500 à 800 UI/jour.

La vitamine K permet la coagulation du sang. Besoin : 1 mg/ jour pour un cheval de 500 kg.

Les vitamines du groupe B ont chacune une action précise : contraction musculaire pour la B1, métabolisme énergétique pour la B2 et la PP, ainsi qu’une action antianémique pour la B12. La vitamine C n’est pas indispensable mais peut être utilisée chez le cheval de sport dans le but de stimuler le métabolisme musculaire.


Vigilance ; différentes ressources internet IFCE, google, manuel du vétérinaire, ci après une synthèse.

Ne pas donner plus de l'équivalent de 2 kg d'orge par repas pour un cheval de 500kg: éviter les apports massifs d'amidon.
Pour éviter tout excès d'amidon, il est conseillé de ne pas dépasser l’équivalent de :

2kg d’orge/repas ou, 2g d'amidon/kg de poids vif/repas.
Et pour les animaux sensibles aux ulcères, il est conseillé de ne pas dépasser :

2g d'amidon/kg de poids vif/jour, 1g d'amidon/kg de poids vif/repas.

La concentration en amidon de l'orge est de 602g/kg MS* (avec 86,7% de MS),

ainsi 2 kg de MS d'orge contient 1,2 kg d'amidon, et 2 kg de MS d'orge correspond à 2,3 kg bruts, soit (à 400g/litre la densité de l'orge) à 6 litres maxi.



*MS: Matière Sèche



A quel moment distribuer le concentré par rapport à l'exercice physique ?

Il est préférable de distribuer la ration de concentrés au minimum 2 heures avant le travail, voire 4 à 6 heures avant lors d'une compétition importante (course, endurance, concours complet) car l'exercice peut générer une diminution du volume sanguin en raison d’un mouvement des fluides vers le tractus digestif, compromettant le fonctionnement du coeur et la thermorégulation. Cependant, le jeûne avant l'épreuve n'est pas bon non plus, puisqu'il prédispose aux ulcères (augmentation de l'acidité dans l'estomac). Des études précisent aussi que les stéréotypies (tics à l'appui) peuvent être relier à des problèmes d'ulcères. Ainsi de petites quantités de fourrage (1-2 kg, voir plus) distribuées 1-3 h avant exercice sont bénéfiques et ont des effets minimes sur la disponibilité des substrats et l’oxydation au cours d’un exercice soutenu. Après l'épreuve, le foin est distribué à volonté et une ration riche en amidon sera distribuée de préférence 2 à 4 heures après, ne dépassant pas 0,3% du poids vif du cheval.

-Un excès de fer peut causer une perte d'elesticité significative des tissus tendineux

-Mycotoxines : toxines libérées par des moisissures

-Trop de trèfle blanc danger du système rénales

D'une manière générale, un cheval ne consommera pas plus que 2,5 % de son poids corporel par jour en alimentation. Si un cheval pèse 450 kg, sa limite quotidienne de consommation d'aliments, céréales et fourrage combinés, est au maximum de 11 à 12 kg Au moins la moitié de la ration quotidienne, en poids, doit être composée de fourrage sous forme de foin ou d'herbe, ou d'une combinaison des deux : un cheval de 450 kg dont la ration quotidienne maximale sera de 12 kg devra en consommer au moins 5 à 6 kg sous forme de fourrage. Bien que cette quantité ne suffise pas à couvrir les apports journaliers en nutriments essentiels, elle constitue le point de départ à partir duquel il est possible de composer la ration en substituant le foin en fonction des besoins. Plus la proportion de fourrage est élevée, plus l'alimentation est saine ; plus la quantité de concentrés est importante, plus les risques de maladies métaboliques, de coliques, de fourbure et de différents autres problèmes ostéo-articulaires s'aggravent. Il est nécessaire de mesurer les aliments en poids et non en volume, dans la mesure où le poids des bottes de foin ou de différents produits à base de céréales peut varier ; peser les aliments permet d'apporter une certaine constance à chaque repas.

Le tractus gastro-intestinal des chevaux a évolué afin d'utiliser efficacement les fibres alimentaires qu'ils absorbent sous forme de fourrage, c'est-à-dire de pâture ou de foin. En règle générale, un cheval doit recevoir tous les jours au minimum 1kg de foin pour 100 kg de poids corporel. Comme cela a été indiqué ci-dessus, un individu petit consommer entre 1,5 et 2,5 % de son poids corporel chaque jour. Cela signifie que, pour une ration exclusivement composée de foin, un sujet de 450 kg devra manger entre 7 et 12 kg de foin par jour. Distribuer les quantités adéquates de foin ou faire manger Ie cheval à intervalles fréquents permet de diminuer les comportements aberrants comme lécher le sol ou manger la terre, trouble alimentaire désigné par le terme de pica. En cas de déficit en fibres, le cheval les recherchera en consommant les barrières, les mauvaises herbes (adventice) ou la terre. Un déficit en fibres limitera également la stimulation normale du gros côlon, ce qui entraînera une réduction de la motilité intestinale et ainsi le dépôt de sable dans l'intestin. Un déficit en fibres favorisera également le développement d'ulcères gastroduodénaux. Le moyen le plus efficace de limiter le développement des coliques est de distribuer une quantité abondante de foin de bonne qualité, afin de stimuler des mouvements intestinaux efficaces. Une gestion soigneuse de la pâture ménagera le fourrage, ce qui évitera aux chevaux d'être forcés de manger la terre. La mise à disposition d'eau propre et fraîche favorisera l'abreuvement, ce qui est essentiel pour la santé et la motilité gastro-intestinales.


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